Tuesday, April 01, 2008

Les étoiles Filantes

Voilá une chanson des Cowboys Fringants:

Si je m'arrête un instant
Pour te parler de ma vie
Juste comme ça tranquillement
Dans un bar rue St-Denis

J'te raconterai les souvenirs
Bien gravés dans ma mémoire
De cette époque où vieillir
Était encore bien illusoire

Quand j'agaçais les p'tites filles
Pas loin des balançoires
Et que mon sac de billes
Devenait un vrai trésor

Et ces hivers enneigés
À construire des igloos
Et rentrer les pieds g'lés
Juste à temps pour Passe-Partout

Mais au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester
De la p'tite école et d'la cour de récré ?
Quand les avions en papier ne partent plus au vent
On se dit que l'bon temps passe finalement...

... Comme une étoile filante

Si je m'arrête un instant
Pour te parler de la vie
Je constate que bien souvent
On choisit pas mais on subit
Et que les rêves des ti-culs
S'évanouissent ou se refoulent
Dans cette réalité crue
Qui nous embarque dans le moule

La trentaine, la bedaine
Les morveux, l'hypothèque
Les bonheurs et les peines
Les bons coups et les échecs

Travailler, faire d'son mieux
En arracher, s'en sortir
Et espérer être heureux
Un peu avant de mourir

Mais au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester
De notre p'tit passage dans ce monde effréné ?
Après avoir existé pour gagner du temps
On s'dira que que l'on était finalement

... Que des étoiles filantes

Si je m'arrête un instant
Pour te parler de ma vie
Juste comme ça tranquillement
Pas loin du Carré St-Louis

C'est qu'avec toi je suis bien
Et que j'ai pu' l'goût de m'en faire
Parce que tsé voir trop loin
C'pas mieux que r'garder en arrière

Malgré les vieilles amertumes
Et les amours qui passent
Les chums qu'on perd dans' brume
Et les idéaux qui se cassent

La vie s'accroche et renaît
Comme les printemps reviennent
Dans une bouffée d'air frais
Qui apaise les coeurs en peine

Ça fait que si à' soir t'as envie de rester
Avec moi, la nuit est douce on peut marcher
Et même si on sait ben que tout dure rien qu'un temps
J'aimerai ça que tu sois pour un moment...

... Mon étoile filante (P.)

Mais au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester...
Mais au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester...

... Que des étoiles filantes

2 Comments:

Anonymous Anonymous said...

En "Sputnik, mi amor", de Haruki Murakami :

"Hace tiempo, cuando se estrenó Grupo salvaje, de Sam Peckinpah, en la rueda de prensa una periodista alzó la mano y preguntó en tono inquisitivo: “¿Qué necesidad creen que hay de mostrar tanta sangre?”. Ernest Borgnine, uno de los actores, respondió con aire perplejo: “Pero, señora, cuando te disparan, sangras”. La película se filmó en plena época de la guerra del Vietnam.

Me gusta esta frase. Posiblemente sea uno de los principios básicos de la realidad. Aceptar las cosas difíciles de desentrañar como cosas difíciles de desentrañar, aceptar el hecho de sangrar. Disparar y sangrar.

Es que, cuando te disparan, sangras."

03 April, 2008 20:31  
Anonymous Anonymous said...

Hey Mikle... a ver cuando vuelvas a Montreal y que vayamos a ver a los Cowboys fringants... besarkada bat! Yanick

30 July, 2008 15:33  

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